Hospitalité Charentaise Notre Dame de Lourdes

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Le pélé 2009 jour après jour

Vous pouvez revivre l'édition 2009 du pélerinage...sur les pas de Bernadette!

>> Mercredi: le départ - Jeudi: la vocation de Bernadette << >> Vendredi: l'Eucharistie << >> Samedi: Journée à la maison de la forêt << >> Les jeunes animent l'envoi << >> Dimanche: le retour <<

Pour cette édition 2009, je remercie chaleureusement Olivier Puymoyen, Olivier Bureau et Denis Bourdois pour leur aide, Jacques Hitier pour son soutien.

ThG

Dimanche: le retour

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Notre traditionnelle soirée détente en face de l’accueil Ste Bernadette, sur les bords du Gave, nous a permis de discuter les uns avec les autres et de revenir (déjà !) sur nos expériences vécues tout au long de ces cinq jours.

La quarantaine de nouveaux hospitaliers ont pu « débriefer » au transit et, « à chaud », chacun repart de ce pélé heureux de sa propre expérience, de la place qu’il a pu se faire petit à petit au sein de notre grande famille. Bienvenue à vous et merci pour le « don de soi » que vous avez réservé à nos frères malades. Nous espérons vous revoir l’an prochain à Vindelles pour le retour du pèlerinage (dates à venir sur ce blog dans la rubrique infos).


Messe internationale

Lever 6h30 ! Tout le monde au garde-à-vous pour le grand (remue-ménage du départ). Et il a fallu se hâter pour se rendre à la basilique souterraine Saint Pie X où a eu lieu la messe internationale. Pendant que les uns astiquent, frottent et rangent, les autres accompagnent les malades à la basilique. L’eucharistie a été célébrée par l’évêque de Nancy devant une assemblée venue de tous les horizons et rassemblée autour de Jésus Christ, berger des Chrétiens.


Le retour en train

Aussitôt la messe terminée, nous nous sommes dirigés vers la gare de Lourdes pour embarquer à bord de notre « train spécial » ! Les repas pris à la volée sur le quai ont été partagés dans les compartiments, en petits groupes. Beaucoup ont profité de ces quelques heures pour se reposer, pendant que nos pages arpentaient les couloirs pour nous servir à boire, nous offrir des abricots et que d’autres bien sûr veillaient dans l’ambulance au bien-être des malades.

Il est si réjouissant de retrouver sur le quai à notre arrivée, quelques hospitaliers absents cette année, mais veillant à récolter les premières impressions des cinq jours vécus à Lourdes. Avec une efficacité redoutable (dans une cohue très organisée malgré les apparences !), le train a été littéralement vidé ! Nous nous sommes ensuite embrassés et donnés rendez-vous, même endroit, presque même heure (!) pour de nouvelles aventures !


Merci à tous pour cette édition 2009 qui peut d’ores et déjà être qualifiée de réussite, un « beau pélé » comme entendu sur le quai de la gare…


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Les jeunes animent l'envoi à Lourdes!

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Parmi les multiples tâches accomplies par les JCBD (entendez Jeunes Catholiques Branchés et Dynamiques !), l’une d’elle leur avait été spécialement confiée : la préparation de l’envoi après le pique-nique que nous avons tous partagé à la maison de la forêt.

Grâce à l’implication de chacun, nous avons vécu un moment fort de témoignages et de rires, de spectacles épiques et de détente.

Voici en quelques lignes et images, certains instants privilégiés de cette animation. Interview de jeunes sous la conduite de Clément Foyer.


Rémi Lafargue : Les mots d’un nouveau jeune brancardier (et Julien Plisson)

Il est facile de s’intégrer car nous venons tous dans un même but


Clémence Guillot : le service des repas au réfectoire (et Camille Hubert)

Pourquoi es-tu revenue pour la deuxième fois ?

L’entraide, l’amitié et l’esprit de famille qui se crée petit à petit m’ont marquée et poussée à revenir. Etre au service de l’autre. Le don de soi est primordial.

Es-tu impatiente de servir en chambre dans les années qui viennent ?

Oui. Il est difficile de parler, de prendre du temps lors du service au réfectoire car il y a beaucoup de monde. J’ai hâte d’avoir 18 ans pour pouvoir être en chambre et mieux connaître les malades.


Marie-Noelle Bonnes : 1ère année en chambre (et Camille Hubert)

L’année passée tu étais affectée au réfectoire.

Pour ce nouveau pèlerinage la mission qui t’est confiée auprès de nos amis malades est le service en chambre.

Comment as-tu ressenti ce nouveau challenge ?

J’ai eu peur au départ, mais l’intégration avec les autres hospitaliers s’est faite naturellement grâce à la réunion d’équipe le premier soir et les premiers rires !

Est-ce que cette expérience t’a plue ?

Le contact humain a été pour moi primordial. Je retiendrai cette première expérience auprès des malades.

Quelles différences fais-tu par rapport au service au réfectoire ?

Nous avons un rapport privilégié avec les malades. Au réfectoire, tout le monde est présent, on rit, mais il n’y a pas d’intimité. En chambre, et notamment lors des toilettes, j’ai vécu des instants très profonds, très intimes.


Marie-Pierre Dubois : hospitalière titulaire (et Nicolas Bonnes)

Qu’est-ce que le service pour toi ?

Comme vous, lors de mes premières expériences, j’ai ressenti une grande émotion. Ce que je ressens surtout maintenant, c’est l’appartenance à un même corps, à une même chair. Une solidarité et une dépendance même des uns envers les autres. Pour moi, c’est toujours la première fois. J’ai interrompu pendant quelques années ma participation au pèlerinage car pour m’occuper de mes enfants. Ca a été difficile de revenir, j’ai du faire des efforts mais c’est désormais encore meilleur qu’auparavant, plus fort.

Que peux-tu dire pour inviter les jeunes à revenir ?

C’est une découverte à chaque fois. Malgré les quelques sacrifices que cela implique, les expériences sont si fortes qu’il est important de revenir !


Renée Rocher : malade

Je suis ici grâce à Jean-Marie Paquet et je le remercie. Je suis très émue, vous êtes tous très gentils.

Qu’avez-vous préféré ?

Tout. Mais particulièrement les piscines. Je ressors et…une chaleur formidable ! Je ne pense plus à ma canne ! Merci aux dames des chambres. La cuisine est « très bonne »…et comme ça nous perdrons des kilos ! Les hommes, les rouleurs, les jeunes femmes, je les adore !


David Lebreton : malade et présent depuis 4 ans

Que t’a apporté le service ?

Beaucoup de joie. Dialogue, compréhension. Lorsque nous avons des soucis, vous êtes toujours là. Plus que tout, c’est la fraternité qui me touche, »on est tous dans le même bateau, tous frères ».

Que t’a apporté le contact ?

De la compréhension au départ puis du plaisir. Il n’y a pas de handicap. S’il y a une barrière, c’est nous qui la mettons. J’ai beaucoup progressé, je me mets parfois debout, c’est une force dont j’ai besoin.
Quel est le service le plus important à tes yeux ?

Le service de soi, le service des uns envers les autres. Ca vient du cœur et ça prend aux tripes. Vous êtes tous importants à mes yeux.

Merci !


Samedi : Journée à la maison de la forêt

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Après un début de journée classique, nous avons formé les convois pour nous rendre à la salle de la forêt pour y passer la journée.

Nous avons pu tous ensemble, « malades » et hospitaliers accompagner nos amis qui se sont engagés dans l’hospitalité en demandant leur titularisation, et ainsi se mettre au service des petits d’entre nous.

Nous avons ensuite partagé un apéritif ensoleillé le long du Gave avant de rejoindre la salle pour le pique-nique. Le dessert fût l’occasion de faire partager à la communauté le récent mariage de Caroline et Olivier PUYMOYEN, ainsi que le 29éme anniversaire le l’abbé François-Marie FAVREAU.

A suivi le 4eme thème de cette année, « la Vie en Église » animé par le groupe des jeunes au grand complet.

Six équipes se sont succédées pour aborder au travers de scénettes et chorégraphies les thèmes des sacrements de la vie Chrétienne, de l’eucharistie, nous faire partager un reportage « en direct » des Sanctuaires (interview de malades et hospitaliers, jeunes et plus ancien), pour finir par l’éducation Catholique dans le cadre familial.

Ce moment de partage et de détente a été ponctué par ces mots :

« Chaque Catholique, en trouvant sa place au sein de l’église, la fait vivre. L’église appelle chacun à participer à cette vie. C’est un perpétuel envoi en mission afin de témoigner de la bonne nouvelle : LE CHRIST EST RESSUSCITÉ ».


Pour un billet entièrement consacré à cette animation des jeunes (témoignages et photos)

>> cliquez ICI <<


Après avoir pris quelques moments de temps libre, nous nous apprêtons à vivre ce soir un nouveau moment de partage grâce à la désormais traditionnelle Soirée Détente au pied de l’accueil et au bord du Gave.


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Vendredi: l'Eucharistie

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Chemin de croix

Dans la continuité de notre cheminement sur les pas de Bernadette, le groupe du nord Charente (Mansle, Aigres, Ruffec) nous a permis de revivre la passion du Christ au fond de la prairie. Ces stèles récemment sculptées, nous permettent de nous remémorer que Jésus était homme avant de rejoindre son Père. Il a souffert pour nos péchés d’hommes. Marie, notre mère à tous, était auprès de Lui, et participer à ce chemin à Lourdes, est l’occasion de se rappeler combien la Vierge Marie reste proche de nous, premier relai entre nous et le Seigneur.

Réconciliation

Après le chemin de croix nous nous sommes dirigés vers l’église Ste Bernadette pour vivre une vraie rencontre avec le Seigneur. Quelle expérience ! Guidés par notre évêque nous avons supplié le Christ : « Jésus-Christ, Fils de Dieu, prends pitié de moi, pécheur ! ». Ruminant cette petite phrase, elle nous a introduits dans un vrai cœur à cœur avec le Seigneur. Par son amour et son pardon, nous nous sommes laissés réconcilier avec Lui, avec la vie, avec nous-même !

Béni soir le Seigneur qui s’intéresse à l’homme, qui l’aime et lui pardonne !

Eucharistie à la basilique du Rosaire

Monseigneur Dagens a par la suite présidé la messe à la basilique du Rosaire. Cette église, au cœur du sanctuaire, est un lieu propice au silence et à la prière nécessaires au cheminement vers l’eucharistie. C’était le thème de notre journée : recevoir le corps du Christ ; l’eucharistie au cœur de nos vies de Chrétiens. Malades, hospitaliers, jeunes, pèlerins, ensemble tournés vers nos prêtres, bergers de l’église catholique.

En pasteur chargé de notre diocèse, Père Dagens s’est livré à nous au cours de sont homélie, par des mots « longuement ruminés ».

« Le scandale du mal, et le scandale de l’Eucharistie »

Les évènements qui brutalisent notre communauté révoltent notre évêque qui a tenu à nous recentrer sur le chemin de Dieu. Le mal omniprésent qui règne dans nos vies se doit d’être constamment combattu, par nos engagements, par notre solidarité, en resserrant les liens si précieux qui unissent notre Eglise. En faisant briller notre foi. L’Hospitalité Charentaise, formée par les catholiques de Charente, se veut un soutien fort envers les épreuves que traverse le père Patrick Braud.


Vers la procession du Saint Sacrement

Itinéraire suivant : de l’esplanade à la prairie. Sous un déluge de pluie ! Nous avons pu passer devant la Grotte pour se recueillir, chaque hospitalier avec son frère malade. Les caprices du temps nous ont permis de profiter d’un moment de partage, d’un instant d’intimité et de découverte de son prochain.

A 16h30 débutait la procession du Saint Sacrement, dans la continuité du thème de notre journée : l’Eucharistie. Nous avons pris part à ce convoi qui s’est rapidement dirigé vers la basilique souterraine Saint Pie X. Centrés vers le Christ, en communion avec le Seigneur, dans une unité réelle. Chacun, touché au plus profond de son cœur, en relation étroite avec Dieu.

Procession mariale

Nous avons fait étape à l’accueil Ste Bernadette pour reprendre quelques forces. Le convoi a été mis en place avec la rigueur habituelle : « en rang par 5, bien alignés ! ». Notre chemin spirituel aux côtés de nos amis malades, des différentes hospitalités, des pèlerins de tous pays nous rappelle combien notre Eglise catholique est riche, unie et présente à travers le monde. Tous ensemble rassemblés pour célébrer la Vierge Marie.

Cette procession nous a conduit jusque tard dans la soirée, si bien qu’un long repos réparateur était le bienvenu !


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Mercredi - Jeudi: la vocation de Bernadette

En route vers Lourdes!
Nous revoici en route pour un nouveau pèlerinage, hospitaliers et amis malades côtes à côtes. Cette « édition » 2009 s’annonce riche en expériences nouvelles et inattendues, pleine de péripéties sur le chemin de Bernadette !

Première d’entre elles, le train en gare d’Angoulème qui n’est arrivé à quai que vers 13h35 pour un départ prévu à…13h43 !! Autant dire mission très difficile qu’équipe du matériel, responsables de wagons, d’accueil, d’ambulance et l’ensemble des hospitaliers ont tenté de remplir. Entame de trajet logiquement retardée pour un départ effectif vers 14h15, dans la bonne humeur. Le travail fut si bien accompli qu’un passager supplémentaire nous a accompagné accidentellement jusqu’à Bordeaux où nous l’avons déposé !

Arrivés à Lourdes...
Les 4 heures environ de trajet se sont déroulées dans la chaleur des retrouvailles…et celle des compartiments jusqu’à Lourdes !

Grâce à une organisation à laquelle nous sommes depuis longtemps habitués, les bagages ont rejoint les malades qui attendaient, en partageant leur premier repas, l’arrivée de l’ensemble du convoi !

Après la prière en chambre, il n’était pas encore temps pour les hospitaliers de rejoindre les bras de Morphée, pourtant irrésistibles, puisque la première réunion au transit les a tous rassemblé à 21h30. Premières consignes de nos présidents et aumônier, si essentielles pour partir du bon pied !

Les JCH au garde à vous!
Dans la foulée, les jeunes charentais hospitaliers ont reçu les consignes de leurs représentants (Florence Lagarde et Charles-Henri Franc). Un beau groupe avec de nouveaux arrivants, à l’image de l’Hospitalité qui s’enrichit cette année de bon nombre de nouvelles têtes. Les « ados » (entendez les 13-18 ans) auront le privilège d’être pour la première fois accompagnés par un prêtre, ordonné depuis deux semaines : le père François-Marie Favreau.
C’est par ailleurs une immense chance, soulignée par le Père Fernandez, que nous avons cette année puisque pas moins de huit prêtres de notre diocèse nous accompagnent, nous guident et nous écouteront.

Messe à la Grotte
Une journée qui débute à 6h30…messe à la Grotte à 8h30 oblige ! Lever-toilette-petit déjeuner-convoi, bref un savant assemblage de bâillements, étirements, rires, saveurs et sueur qui nous est si familier ! Notre évèque, le Père Dagens, faisait partie d’une belle assemblée de prètres, en cette journée célébrant Notre-Dame du Mont Carmel. Il s’agit véritablement d’un instant privilégié où nous pouvons tous prendre part à l’Eucharistie, abrités dans ce lieu où la Vierge Marie s’adressa à la petite Bernadette Soubirous. Bernadette qui a suivi le Christ comme il nous le demande
« Prenez mon jouc et devenez mes disciples. Car je suis doux et humble de cœur. Je vous donnerai le repos »
Monseigneur Dagens nous accueille
Nous nous sommes rendus à deux pas de la Grotte, sur les bords de l’esplanade du Rosaire où le notre évêque a tenu à s’adresser à nous.
« N’oubliez pas de regarder vers le Ciel ». Ce fut en ces termes, la première recommandation qu’il nous confiait.
Suivirent ces différents souhaits que le Père Dagens nous a clamés. Vivons en premier lieu ce pèlerinage comme des croyants, comme des pèlerins, solidaires dans la prière comme dans l’épreuve, assidus à la fraction du pain. Les mots qui suivirent nous rappellent combien il est nécessaire de rester humbles et simples dans notre démarche : « Plantez-vous devant la Grotte et répondez à Notre-Dame de Lourdes, souvenez-vous du 25 mars 2008. Obéissez à la Vierge en venant vous laver et faites le signe de la croix ». Il nous a demandé ensuite, afin de prolonger cette démarche de pénitence, d’oser demander à un prêtre d’être témoin de nos péchés et de recevoir le pardon du Seigneur. Laissons-nous regarder par le Seigneur comme une personne dira Bernadette en relatant les apparitions. Prenons le temps d’écouter et de regarder nos frères, vivons ce pèlerinage comme si nous venions pour la première fois.

Notre évêque a également remercié les messages de soutien qu’il a pu recevoir ces derniers jours au sujet de « cette grande épreuve que nous affrontons avec notre dignité d’enfants de Dieu » Puis il nous a confié cette métaphore qu’il nous est important de méditer : « Dans une famille on se tait, on est là, on reste là. On ne jase pas, on n’accumule pas de paroles inutiles ».
Merci Père-évêque de rester ainsi, en toute circonstance, le premier berger de notre diocèse.

Discerner la vocation de Bernadette
La suite ? Re-convoi (avec pause photo sur l’esplanade !) jusqu’à l’Eglise Sainte Bernadette où le groupe de Barbezieux nous a permis de méditer le thème de notre journée : la vocation, en cette année où notre Pape Benoit XVI a placé l’engagement sacerdotal au centre de notre vie de Chrétiens. Sur les pas de Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, sur les pas de Sainte Bernadette, osons accepter les appels que le Seigneur nous envoie, d’aider au cheminement, à la réflexion.

Piscines et chemin de l'eau
Pour continuer cette journée, les piles rechargées par un passage au réfectoire, nos malades ont pu déposer leurs intentions de prière à la Grotte. C'est comme chacun le sait un moment privilégié du pèlerinage, qui revêt un caractère très spécial dans la démarche des pèlerins. Certains ont ensuite pu se rendre aux piscines puis rejoindre l'ensemble du pèlerinage pour le Chemin de l'eau sur les bords du Gave, une animation confiée au secteur de Confolens.

Une soirée mouvementée!
Retournement de situation...ou plutôt de météo! En effet, nous avons du annuler notre participation à la procession mariale car le vent s'est levé, et la pluie l'accompagnait vivement! Nous nous sommes donc regroupés en chambre, malades et hospitaliers pour partager nos expériences fortes de la journée: messe à la Grotte, mot d'accueil de notre évêque, piscines et chemin de l'eau...
Ces instants de partage nous sont précieux car c'est pour chacun de nous l'opportunité de découvrir le pèlerinage avec le regard de notre voisin, perpétuellement en pèlerin nouveau.

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« Dialogue - Vérité - accompagnement dans le monde de la Santé »

Une assemblée nombreuse de personnes malades, handicapées, d’accompagnateurs familiaux et bénévoles, de médecins et professionnels de la santé aux activités diverses, participait à cette rencontre avec une attention particulièrement soutenue tout au long de cette journée.
Ouverte à tous ‘sans distinction’, la pluri-professionnalité des intervenants, la différence dans les engagements au cœur de notre société, étaient souhaitées. Elles ont été concrètes dans ce rassemblement, ce qui confirmait l’intérêt porté au thème de notre rencontre.
« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais il vit aussi de paroles, de paroles de vérité et de bonté, de compréhension et de réconfort » reprend le Père DAGENS, dans son message introductif avant que la conférence à deux voix ne s’engage.
Le Docteur Jean-François POUGET-ABADIE développe alors de façon distincte et à la fois symptomatique trois étapes qui ont été un dénominateur commun dans le thème général proposé pour ce Forum Santé

Un regard sur le monde de la santé
Les demandeurs de soins de plus en plus nombreux dans un monde où l’inégalité est réelle. Un monde qui vit douloureusement et qui espère qu’en santé tout ou presque soit résolu de par les progrès techniques de la science et de la médecine !
La relation malade-médecin hier, sous le mode ‘paternaliste, est aujourd’hui beaucoup plus sur un mode égalitaire. Les acteurs de ce besoin en santé à satisfaire, devrait les voir dans un schéma plus ‘partenaire’
Les médecins et autres professionnels de santé ne sont pas que des prestataires de soins !
Les hôpitaux sont en difficulté observable.
Le nombre important de médecins, dont la répartition sur notre territoire en fonction des spécialités, est évoqué.

L’Information et la vérité
Les textes qui régissent ce sujet sont présentés. Des articles sont plus particulièrement développés en fonction de leur importance dans l’objectif de cette conférence : articles 35, 36, 39, 41 du code de déontologie médicale ; la place essentielle de la Loi N° 2002-303 du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé ; la Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite, Loi LEONETTI adoptée en 2005.
De l’information à la vérité, il n’y a qu’un pas. L’information est le corps d’une partie de la vérité. Mais à chacun ‘sa vérité’ : la vérité de la maladie, d’une maladie, la vérité du malade lui-même, celle du soignant pour fermer le chapitre de cette intervention sur : la « Vérité de la dignité humaine ! ….» Vaste sujet que ce dernier, et nous n’aurons pas eu, au cours de ce forum, la prétention d’en faire le tour, de par la complexité de cette définition, les différences d’analyse et d’interprétation de cette pensée qui peuvent aujourd’hui exister !!!
Autant de sources, d’indications, qui demandent aux personnes qui nous soignent de se poser la question suivante : « qu’est-ce que je cherche ‘en vérité’ pour le patient que je soigne ? »

Les fondements de ‘Vivre en Vérité’
Le Serment d’Hippocrate, l’éthique font l’objet de cette troisième visée pour laquelle sont entre autres cités:
Paul RICOEUR « On entre en éthique, quand, à l'affirmation par soi de sa liberté, on ajoute l'affirmation de la volonté que la liberté de l'autre soit. Je veux que ta liberté soit. »
Emmanuel LEVINAS pour qui « Aime ton prochain comme toi même » signifie « aime ton prochain, c'est ce qui te fait toi même. »
Matthieu 25, 31-46 : « En vérité, je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait »
Pour terminer son intervention, Jean-François POUGET-ABADIE exprimera : « Il y a toujours l'étrangeté de l'autre que je ne regarde pas comme il faut et qui pourrait me questionner ainsi : Que vois-tu, toi qui me soignes ? Que vois-tu ? Quand tu me regardes, que penses-tu ? »
Véronique MARGRON, théologienne, débute sa réflexion sur l’éloge de la vérité, et le ‘compagnonnage malade –soignant’ qui tient une place essentielle pour un véritable dialogue.
L’éloge de la vérité
La vérité, c’est ce que je construits moi … à chacun sa vérité !
Tous les fondamentalismes existent aussi dans la médecine ! Elle relatera aussi la place que prennent les statistiques qui mettent en exergue telle ou telle information qui peuvent conduire à certaines dérives de la vérité.
Délier, dénouer les liens de cette vérité d’aujourd’hui requiert plusieurs conditions :
La grâce d’entendre l’autre : le patient, sa peine, ses inquiétudes, ses amours et les personnes qui l’ont construit, non sans sollicitude, non sans cette humanité qui me permet d’être en « alliance avec lui ! ».
Une modalité de contrat : l’alliance ne se rompt jamais « Dieu ne rompt jamais ! »
Le monde du soin est complexe : malade et médecin = partenaires d’humanité bien que n’étant pas d’égales forces. Donc, en tant que soignant, il est important de développer cette réciprocité.
Une certaine liberté : pas de vérité sans liberté, ce qui veut dire susciter la parole de l’autre pour être capable d’exprimer nos peurs, nos espérances.
La réciprocité dans la relation et l’échange facilitent le ‘chemin’.
Même si le voyage est parfois douloureux, pour le patient, mais aussi, pour le soignant, il est important de ne laisser, ni l’un ni l’autre au milieu du gué.
Marcher ensemble, croire en l’autre ; croire que l’autre ‘veut, avec moi’, pour être honoré dans sa dignité.

Le compagnonnage
C’est un accompagnement, une forme de complicité fondamentale et nécessaire dans le souci d’inquiétude à l’autre avec l’autre. Sans bouleversement, peut-il exister un compagnonnage ?

Soutenir le compagnonnage de trois manières :

De l’impasse au passage :
oser dire – pouvoir dire
comment dire
croire que nous sommes entendus = passage

L’estime de soi
nous ne valons plus rien
nous ne sommes plus performant
nous dérangeons
nous créons des soucis
Il n’y a pas d’estime de nous même s’il n’y a pas d’estime de soi ! = Passage d’humanité

Identité même
Celle de la maladie grave, du handicap, de la vieillesse nous font remarquer la différence entre l’HIER et l’AUJOURD’HUI
Ces trois échos, conduisent l a pensée vers le « Comment retisser des liens qui vont permettre de retrouver notre identité, nos amours, ... vers un plus d’HUMANITE ?

Les Signes d’Humanité : la justesse du ‘bon soin’
Quitter l’illusion que nous pouvons maîtriser la vie, la notre, celle des autres !!!
La médecine peut nous guérir, mais nous avons besoin les uns des autres et que nous pouvons nous aimer !
Consentir qu’on ne peut pas être fort ‘seul’.
Ne pas marcher sur les autres, car, pour pouvoir vivre, il faut être au moins deux.
Prendre soin des tressaillement de vie : « du sein de la nuit brillera le soleil ! »
Enfin, Il n’y a pas les forts et les faibles, entre naître et mourir la vie peut-être belle, sans tout vouloir comprendre, sans tout vouloir maîtriser !

Sept carrefours animés en binôme Médecin- Professionnels de Santé, s’ensuivent avec : des exposés de situation, des questions, des échanges fructueux : De quelle vérité la personne malade , la personne handicapée a-t-elle besoin ? Veut-elle ou peut-elle entendre ? Dr E. PITROU – B.CAUTARD ; Dr F BERNAT – .F BARRAUD Accompagnement de la personne malade, de la personne handicapée et de son entourage. Dr F. DUGONTHIER – G. GUYONNET ; Dr B.BLANC - M. P.DUBOIS ; Accompagnement et/ou soutient des équipes soignantes en Etablissement de soins. Dr J.F PPOUGET-ABADIE – M. CANTEAU ; Accompagnement et/ou soutient des équipes soignantes à domicile. Dr J. PECOUT-RESTOU - C. CHARRIER ; Dialogue entre la personne malade, le médecin, l’entourage du malade, et l’équipe soignante : Dr M. BACQUART- N. DUFFET- M. RIVAL
La synthèse de chacun des ateliers est présentée en début de séance d’après-midi.

Une ‘Table Ronde’ animée par le Dr José GOMES clôture la journée sur le thème du « Dialogue à l’intérieur des équipes soignantes »
En introduction les lois qui régissent le thème de cette journée de travail sont repris en binôme José GOMES – Lydie ROUILLE, qui représente le secteur médico-social, pour ne pas négliger cette étape de la vie qu’est le ‘vieillissement’ et les problématiques rencontrées dans le cadre de son déroulement.
Après un bref exposé par chacun des membres qui composent la tribune, un échange prolifique remarqué entre les intervenants eux-mêmes, puis avec la salle : échanges nourris autour de la vie hospitalière en équipe et sur les incidences sur le décisionnel, la présentation de secteur médico-social rassérène , les différences de vues confortent certaines positions des participants, la présentation des établissements et associations qui oeuvrent pour les personnes atteintes d’un handicap apportent des éclaircissements…Cependant, des questionnements demeurent toujours en suspens !

Le terme de la journée est donné par le Père Claude DAGENS qui note l’importance de notre engagement à servir, et l’œuvre incontestable que DIEU développe en chacun de nous, qui que nous soyons.
Autant de sujets, de questions de fond qui ont été évoquées lors de cette journée. Nous ne pouvons que vous en livrer une synthèse.
Des « annales » seront publiées et à votre disposition sous quelques semaines. Vous pourrez vous les procurer à la Maison Diocésaine à partir du mois de Mai.

Il nous est ô combien agréable de souligner la présence de Louis qui conduisait la Troupe « Mustang » des Scouts d’Europe et d’Antoine de l’Aumônerie du Lycée ‘Marguerite de Valois ». Sept jeunes qui par leur dévouement, leur attention bienveillante au service de l’« AUTRE », ont pris une part active dans l’organisation et le bon déroulement de cette Journée. Qu’ils en soient vivement remerciés.
Remerciements qui s'adressent également à l'équipe d'organisation rapprochée de la Pastorale Santé et de la Maison Diocésaine.

"En conclusion, s’il en était besoin, notre Eglise a pu faire de cette journée, la preuve de sa capacité à rassembler malgré nos dissemblances, illustrant ainsi sa volonté d’ouverture à l’autre, malgré nos différences de vue, par un dialogue participatif largement ouvert permettant de démontrer qu’elle à toute sa part de présence au sein de la société civile."

Michelle HALARY
Déléguée Diocésaine Pastorale Santé

Les Jeunes Charentais au Mont St Michel





















Depuis de nombreuses années, les jeunes de Charente ont une démarche similaire à la notre: se risquer à partir en terres inconnues pour revenir plus forts encore. Le pélerinage des Jeunes avait pour destination habituelle Lourdes. Cette année, c'est vers le Mont Saint Michel et Avranches qu'ils se dirigeront. Près de 600 jeunes de la 6° à la 3° y sont attendus pour vivre 3 jours de partage et de réflexion du 18 au 20 Avril.

Entre voyage et discussions, entre fête et réflexion tous ces jeunes partent plein d'enthousiasme!


>> La journée en bref <<

Samedi 14 mars, la maison diocésaine a accueilli le
Forum Santé organisé par la Pastorale.

THEME : « DIALOGUE – VERITE » ACCOMPAGNEMENT DANS LE MONDE DE LA SANTE
L’homme ne vit pas seulement de pain, mais il vit aussi de paroles, de paroles de vérité et de bonté, de compréhension et de réconfort. Voilà l’enjeu des réflexions et des échanges que le diocèse d’Angoulême propose en suscitant ce forum santé du samedi 14 Mars 2009.
Le « monde de la santé » est un monde complexe, soumis à des logiques institutionnelles d’ordre administratif et financier, qui sont légitimes, mais parfois très contraignantes.
Nous reconnaissons ces logiques institutionnelles, mais nous voulons aussi manifester une autre logique : celle qui passe par le respect des personnes, par la rencontre et le dialogue, avec toutes les exigences de ce travail-là, aussi bien avec les malades qu’à l’intérieur des équipes soignantes.
DIALOGUE – VÉRITÉ – ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES : ces mots ont valeur d’engagement. La journée du 14 Mars nous aidera à comprendre les exigences d’un tel engagement.

Claude DAGENS
Evêque d’Angoulême

En 2009, la vie continue!

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Journée à Condac - doyenné de Ruffec

Comme à l’accoutumée, les malades et les hospitaliers du doyenné de Ruffec se sont retrouvés le dimanche 25 janvier. Après l’Eucharistie, la salle des fêtes de Condac, gracieusement prêtée par la mairie, a permis à tous de partager le repas traditionnel confectionné par les « hospitalières cuisinières » (« grade » non reconnu à ce jour par la hiérarchie !). Les retrouvailles furent chaleureuses. Nous avons eu une pensée pour les absents et ceux qui nous ont quitté. Ce moment fait partie intégrante de notre engagement d’hospitaliers et à ce titre nous tenons beaucoup à ce qu’il se perpétue. A bientôt donc !


L'Hospitalité Charentaise, sa structure et son organisation

Soyez les bienvenus sur blog de notre Hospitalité !
Nous souhaitons qu'il devienne un réel moyen de communication entre les membres de notre association, mais aussi un reflet de nos activités pour tous.

C'est pourquoi, nous nous efforcerons d'actualiser les informations aussi souvent que possible.
Alors n'hésitez pas à venir visiter ce site fréquemment et à nous faire part de vos commentaires.

D'avance merci pour votre participation !

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